Analyser - Se découvrir slasheur
- Oriane Reiner
- 11 mai 2022
- 3 min de lecture

J’ai toujours été touche à tout, enjouée d’expérimenter de nouvelles notions, de rencontrer de nouvelles personnes... Que ce soit mes jobs d’été, mes stages, mon entrée dans la vie active, j’ai littéralement kiffé vivre toutes ces nouvelles expériences.
Tout cela en gardant en tête ce grand projet de cœur en tête : l’ouverture d’un centre de bien-être regroupant des professionnels de différents horizons afin d’offrir le choix du chemin de libération à chacun.
Toutes ces expériences ont toujours été un réel moment de bonheur et d’épanouissement et en même temps, je savais que “ce n’était pas ça”. C’est un peu comme si je prenais l’expérience qui se présentait à moi pour ne pas avoir à me confronter à ce qui me paraissait être une montagne. Car c’est tellement plus facile de cumuler des expériences stables plutôt que de sauter dans le vide n’est-ce-pas ? Toujours plus facile de s’adapter aux autres et de dire que “de toute façon, ce n’est pas encore le moment “parfait”. Et surtout, toujours plus facile de se fondre dans la masse, plutôt que d’assumer pleinement l’être unique que nous sommes.
Si je partage cela avec toi, c’est tout simplement pour te donner la piste du concept qui m’a ouvert les yeux : le concept de Slasheur.
Qu’est ce que c’est ?
Un slasheur est un travailleur et je dirais même une personne en général qui vit volontairement en mode “multi”. Marielle Barbe le décrit dans son livre Profession Slasheur ; cumuler les jobs, un métier d’avenir, comme “un pluriactif multi-casquettes, maître dans l’art de rebondir, de s’adapter et d’innover”.
Ces êtres hybrides et très adaptables sont guidés par la curiosité et la quête de sens. Le terme de slasheur est principalement utilisé pour les travailleurs mais à mon sens, il évoque surtout un état d’esprit, celui d’avoir besoin d’être constamment stimulé par plusieurs domaines.
Pour moi, le nomade avec une activité fixe est tout aussi slasheur qu’un casanier multi-job… Tu vois la nuance ? En effet, la notion de liberté, de quête de sens, de curiosité, n’aura pas du tout la même vérité pour chaque personne.
Sur le terrain, ça donne quoi ?
Ça donne très souvent des personnes qui ont l’air instables professionnellement. Elles ont besoin de changer d’environnement régulièrement, non pas parce que le précédent était mauvais mais parce qu’elles ont fait le tour de celui-ci et qu’elles aspirent à une nouvelle expérience.
J’ai moi-même cumulé les expériences diverses car je ne retrouvais à chaque fois qu’une facette de ma personnalité. Pour trouver mon équilibre dans la durée et surtout au quotidien, j’ai décidé d’inventer mon propre métier : facilitatrice de projet / thérapeute holistique.
Ma quête de sens est de voir mes clients s’épanouir dans leurs projets de cœur.
Ma liberté dans mon métier est de pouvoir toujours renouveler mes accompagnements grâce à ma curiosité
Reiki, lithothérapie, modelage mais aussi analyse financière, création de supports et plus encore sont autant de façons de ne pas me lasser de mes outils actuels. Aujourd’hui, j’en fais une force car me former à des nouveautés me permet de créer du lien et de décupler mon efficacité auprès de mes clients.
De la profession alimentaire au métier passion ?
Mon intention en te présentant ce concept est surtout de t’ouvrir à une nouvelle façon de penser ton quotidien et ton métier. Je t’offre l’opportunité de ne plus séparer passion et métier mais bien de pouvoir transformer cette profession alimentaire en profession de cœur si cela vibre pour toi.
N’aie plus peur car la profession slasheur tend à devenir une normalité aux côtés de la mono-profession.
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