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Blocages émotionnels : libérer ce qui entrave ton élan intérieur


Lettres Scrabble formant le mot "émotion"
Blocage émotionnel. (crédit image : markus winkler, unsplash)

Te souviens-tu de cette sensation d'être prisonnière de tes propres exigences ? Cette fatigue sourde qui s'installe quand tu portes des masques qui ne te ressemblent plus, quand tu te forces à suivre des règles que tu n'as jamais choisies consciemment ?


Dans notre précédent article, nous avons exploré comment analyser ton fonctionnement sans te perdre dans l'hyperanalyse. Maintenant que tu as commencé à observer tes schémas avec bienveillance, une nouvelle étape s'ouvre à toi : celle de la libération.


Libérer, ce n'est pas tout jeter par la fenêtre dans un élan de rébellion. C'est faire de la place avec discernement, te détacher de ce qui entrave ton élan naturel pour laisser émerger ton authenticité. C'est choisir consciemment ce que tu veux garder et ce dont tu es prête à te séparer.


Aujourd'hui, je t'invite à explorer cette phase délicate : comment te détacher des blocages émotionnels qui te limitent, des obligations qui t'épuisent, et des masques qui t'étouffent, pour retrouver l'espace nécessaire à ton épanouissement.


« Ce n'est qu'en lâchant ce que nous étions que nous pouvons devenir ce que nous sommes. » - Paulo Coelho


Identifier les blocages émotionnels qui freinent ton élan


Nous portons tous des blocages émotionnels, ces nœuds invisibles qui se sont formés au fil de nos expériences. Ils se manifestent par des tensions, des résistances, des peurs qui surgissent automatiquement dans certaines situations, entravant notre capacité à avancer sereinement.


Les émotions figées qui nous gouvernent

Tu as peut-être déjà eu des réactions émotionnelles disproportionnées qui surgissent face à certaines situations. Elles peuvent prendre la forme d’une boule dans la gorge quand tu dois prendre la parole en public, d’une colère qui éclate pour un détail qui semble insignifiant, ou cette tristesse profonde qui t’envahit sans raison apparente.


Ces blocages émotionnels sont souvent des émotions du passé qui n'ont pas été pleinement intégrées. Elles restent « figées » dans ton système nerveux et se réactivent quand une situation présente ressemble à l'expérience originelle.


Par exemple, si tu as vécu une humiliation publique dans ton enfance, ton corps peut réactiver cette émotion chaque fois que tu te retrouves exposée au regard des autres, même dans un contexte totalement différent et bienveillant.


Tu peux les reconnaître en observant : 

  • les situations qui déclenchent systématiquement des réactions intenses ;

  • les émotions qui semblent disproportionnées par rapport au contexte ;

  • les tensions physiques récurrentes (gorge serrée, ventre noué, épaules contractées) ;

  • les évitements automatiques de certaines situations.


Une fois reconnus, ces blocages peuvent être libérés avec douceur et patience, permettant à ton énergie de circuler plus librement.


Les mémoires corporelles qui influencent nos réactions

Ton corps garde la trace de toutes tes expériences. Certaines situations difficiles laissent des empreintes énergétiques qui continuent d'influencer tes réactions. Ces mémoires corporelles se manifestent de différentes façons, par des tensions chroniques ou des réactions physiques instinctives.


Peut-être que ton cœur s'emballe dès que tu entends un ton de voix particulier, rappelant inconsciemment une situation de stress passée. Ou que tes épaules se contractent automatiquement quand tu te retrouves dans une position de responsabilité, portant encore le poids d'anciennes pressions.


Ces mémoires corporelles peuvent être libérées par des approches douces, comme la respiration consciente, les mouvements libres, ou simplement l'accueil bienveillant de ces sensations quand elles surgissent.


Tu peux identifier tes mémoires corporelles en regardant :

  • les zones de ton corps qui se tendent systématiquement ;

  • les réactions physiques (rougissement, transpiration, tremblements) ;

  • les réactions émotionnelles récurrentes qui semblent disproportionnées ;

  • les parties de ton corps que tu as tendance à « couper » ou ignorer.


Reconnaître ces mémoires corporelles est le premier pas vers leur libération. Elles portent souvent des messages importants sur tes besoins et tes limites.


Déconstruire les obligations auto-imposées

Il est possible que tu t’imposes toi-même une forme subtile d'emprisonnement. Ces « il faut » qui transforment ta vie en une course perpétuelle vers des objectifs qui ne te remplissent plus vraiment de joie.


La tyrannie du perfectionnisme

Le perfectionnisme est une prison dorée. Il te pousse à toujours vouloir faire mieux, à ne jamais être satisfaite de tes réalisations, à reporter ton bonheur à « quand tout sera parfait ».

Cette quête de perfection peut toucher tous les domaines : ton travail, ton physique, tes relations, même ton développement personnel. Tu te fixes des standards impossibles à atteindre, puis tu te juges durement quand tu n'y arrives pas.


Pour te libérer du perfectionnisme, commence par expérimenter le « assez bien ». Autorise-toi à livrer un travail « suffisamment bon » plutôt qu'absolument parfait. Observe ce qui se passe réellement : le monde ne s'effondre pas, et tu économises une énergie précieuse.


Les routines qui sont devenus des contraintes

Est-ce que tes pratiques de bien-être te nourrissaient toujours ? Te souviens-tu quand méditer, faire du sport ou tenir un journal étaient des moments de connexion avec toi-même plutôt que des cases à cocher ?


Parfois, nos routines bienveillantes se transforment en obligation. La méditation quotidienne devient une source de culpabilité si tu la manques, le sport, un passage obligé, même quand ton corps demande du repos.


Il est temps de faire le tri. Quelles pratiques te nourrissent réellement ? Lesquelles sont devenues des habitudes sans envie ? Tu as le droit de laisser partir ce qui ne te fait plus de bien, même si c'était bénéfique auparavant.


La libération, c'est aussi savoir dire non à tes propres exigences quand elles deviennent contre-productives.


Une femme soulève le voile qu'elle a sur le visage
Blocage émotionnel : lever le voile. (crédit image : kyle cleveland, unsplash)

Oser lâcher les masques pour révéler son authenticité

Nous portons tous des masques, ces versions de nous-mêmes que nous présentons au monde pour être acceptées, aimées, valorisées. Mais à force de porter des masques, nous risquons de perdre le contact avec notre vrai visage.


Reconnaître ses masques sociaux

Tes masques peuvent être professionnels (la femme forte qui gère tout), familiaux (la fille parfaite qui ne déçoit jamais), amicaux (celle qui est toujours disponible et positive). Ces rôles ne sont pas forcément faux, mais ils deviennent problématiques quand ils t'épuisent ou t'empêchent d'exprimer d'autres facettes de ta personnalité.


Une seule question te permettra d’identifier tes masques : « Dans quelles situations te sens-tu en représentation ? »


Tu pourrais découvrir que tu affiches toujours une humeur égale au travail alors que tu ressens parfois de la colère ou de la tristesse. Que tu joues la femme indépendante qui n'a besoin de personne alors que tu aspires parfois à la vulnérabilité et au soutien.


S'autoriser à montrer ses failles

L'une des libérations les plus profondes consiste à s'autoriser à être imparfaite, à montrer ses zones d'ombre, ses doutes et ses besoins. Cette vulnérabilité n'est pas une faiblesse, c'est un acte de courage qui permet des connexions authentiques.


Commence petit : partage une difficulté avec un proche au lieu de toujours présenter une façade positive. Exprime un besoin au lieu de tout porter seule. Montre ton émotion au lieu de la dissimuler derrière un sourire de façade.


Tu découvriras probablement que cette authenticité, loin de t'éloigner des autres, créera des liens plus profonds et plus nourrissants. Ton entourage se sentira lui aussi autorisé à être lui-même ce qui allègera l'atmosphère.


Retrouver ses besoins authentiques

Sous les couches de conditionnements et d'attentes, quels sont tes besoins réels ? Tes aspirations profondes ? Tes élans naturels ?


Cette reconnexion demande du temps et de la patience. Tu peux commencer par de petites expérimentations : qu'est-ce qui te fait vraiment plaisir ? Quelles activités te donnent de l'énergie plutôt que de t'en prendre ? Dans quels environnements te sens-tu à l’aise ?


Écoute ton corps, tes émotions, tes intuitions. Ils sont des boussoles précieuses pour retrouver le chemin vers ton authenticité.


Faire de la place pour ce qui veut émerger

La libération n'est pas juste un processus de soustraction, c'est aussi et surtout un acte créateur. En faisant de la place, tu permets à de nouvelles parties de toi d'émerger, à de nouveaux possibles de se révéler.


Cette phase de libération peut être déstabilisante. Quand tu abandonnes tes anciens repères, tu peux ressentir une forme de vide et d'incertitude. C'est normal et même nécessaire ! Ce vide est fertile, il est le terreau où de nouvelles facettes de ta personnalité peuvent germer.


Fais confiance à ce processus. Chaque masque que tu lâches, chaque croyance limitante que tu dépasses, chaque obligation dont tu te libères te rapproche de celle que tu es réellement. Et cette authenticité retrouvée sera la base de la révélation de ton potentiel, que nous explorerons dans le prochain article de cette série.


La libération est un chemin de courage et de discernement. Elle demande de la patience avec toi-même et la capacité de différencier ce qui te sert de ce qui t'encombre. Mais elle offre en retour la possibilité de respirer plus librement, d'avancer avec plus de fluidité et de créer une vie qui te ressemble vraiment.


Avec mon programme Holi’berté dans mon business, je t’accompagne en douceur et avec bienveillance sur le chemin de la libération. Alors, si tu te sens prête à faire tomber les masques et que tu préfères être soutenue dans ta démarche, contacte-moi !


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